africaniser

africaniser [ afrikanize ] v. tr. <conjug. : 1>

• v. 1960; de africain

1 ♦ Rendre africain, remplacer les fonctionnaires et les cadres européens par des Africains, dans les pays d'Afrique noire devenus indépendants.

2 ♦ Pronom. S'AFRICANISER. Prendre un caractère africain.

● africaniser verbe transitif Donner aux institutions un caractère spécifiquement africain ; substituer des Africains aux fonctionnaires européens.

africaniser

v.

d1./d v. tr. Donner un caractère africain à, renforcer ce caractère.

— Spécial. Africaniser une entreprise, un service, y remplacer le personnel européen par du personnel africain.

— Pp. adj. Un secteur totalement africanisé.

d2./d v. Pron. Adopter les façons de vivre et de penser africaines.

⇒AFRICANISER, verbe trans.

Néol. Faire adopter le mode de vie, de pensée et d'action propre aux Africains :

• ... Suis-je moderne? Ma conscience répond : non, tu n'es pas moderne, ce qui s'appelle moderne. Au fond, nous autres, Espagnols, nous sommes irréductibles à l'européanisation et à la modernisation. N'y a-t-il pas d'autre vie que la vie moderne et européenne, une autre culture? Et pourquoi ne dirions-nous pas : il faut nous africaniser à l'ancienne? ou bien nous ancianiser à l'africaine?

J.-R. BLOCH, Destin du siècle, 1931, p. 277.

— Spéc. Restaurer ce mode de vie, etc. dans l'Afrique décolonisée.

Étymol. ET HIST. — 1931, supra.

Dér. (sur le modèle de américaniser, européaniser) de african-, rad. lat. de africain; suff. -iser.

STAT. — Fréq. abs. litt. :1.

africaniser [afʀikanize] v. tr.

ÉTYM. 1931, → cit.; répandu v. 1960; de africain.

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♦ Rendre africain; remplacer les fonctionnaires et les cadres européens par des Africains, dans les pays d'Afrique noire devenus indépendants.

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s'africaniser v. pron.

♦ Prendre un caractère africain.

0 N'y a-t-il pas d'autre vie que la vie moderne et européenne, une autre culture ? Et pourquoi ne dirions-nous pas : il faut nous africaniser à l'ancienne ? ou bien nous ancianiser à l'africaine ?

J.-R. Bloch, Destin du siècle, p. 277, in T. L. F. (1931).

Encyclopédie Universelle. 2012.